Le printemps, peut-être l’occasion d’accueillir un petit chat à la maison! En effet, vous allez voir des dizaines de petits chats proposés à l’adoption. De quoi vous faire craquer ! Mais attention à certaines règles… Faisons ensemble un tour d’horizon. Quelles sont vos responsabilités en tant que propriétaire d’un petit chat ? Et prenons un cas de figure précis: la première visite chez la vétérinaire…
Qui n’a jamais fondu devant des photos ou des vidéos de bébés chats sur les réseaux sociaux ? Nous les premiers! Et pourtant, il n’est jamais superflu de rappeler les responsabilités qui accompagnent une adoption. Qu’il s’agisse d’un chiot, d’un chaton ou d’un NAC (Nouvel Animal de Compagnie : tels que les lapins, les cochons d’Inde ou même les reptiles)… Nos amis à quatre pattes méritent les meilleurs soins ainsi qu’une importante attention.
Aujourd’hui, nous avons décidé de vous parler des chatons. Notamment parce que le printemps et le début de l’été sont les saisons durant lesquelles la population de petits chats explose littéralement. Certes, les éleveurs s’occupent avec tendresse de leurs portées. Mais ne détournons pas pour autant les yeux des centaines de chatons qui arrivent en ce moment au sein des refuges animaliers. Chaque année, c’est la même histoire.
Aussi, votre cabinet vétérinaire tient à vous rappeler les engagements et coûts auxquels vous devrez faire face quand il s’agit d’accueillir un petit chat à la maison. Car une fois que vous avez pris en compte l’ensemble des conséquences et que vous maintenez votre adoption… c’est un réel bonheur pour tout le monde !
Lorsque vous décidez d’accueillir votre petit chat, il est indispensable de prévoir rapidement une première visite au cabinet vétérinaire. Mais pourquoi donc ? Certes, votre nouvel ami semble en parfaite santé… et le but est qu’il la conserve! Il ne faut jamais oublier que les visites chez votre vétérinaire sont également préventives. Mais alors, que faut-il anticiper en réalité ? Nous vous avons fait une liste de ce qui sera évoqué au cours de cette visite.
L’alimentation du petit chat
Votre petit chat a bénéficié d’une d’alimentation bien particulière durant sa petite enfance. Du lait de sa mère avant tout et ensuite les croquettes, à la nourriture humide ou parfois même aux deux à la fois ! Il est donc nécessaire de se renseigner auprès de votre vétérinaire sur la qualité de son alimentation ainsi que sur son adaptabilité. En effet, un chaton de trois mois ne mangera pas la même chose qu’un adulte.
La transition d’une nourriture à l’autre peut également prendre un certain temps.
Un professionnel de la santé animale vous aiguillera sur la façon de procéder pour ne pas perturber la digestion de votre animal.
Pour terminer, vous pouvez aussi durant cette visite prendre le temps de discuter avec votre vétérinaire des idées reçues de l’alimentation des chats. Un exemple ? Non, les chatons sevrés n’ont plus besoin de lait et se contentent d’eau uniquement. Il ne faut surtout pas leur donner de lait de vache comme on le pense généralement, car ils ne le digèrent pas.
Chaton ? Vaccination !
On ne peut pas faire l’impasse sur les vaccins. Rassurez-vous : un bon praticien agit en douceur et de manière à gêner le moins possible votre chaton. Mais même s’il s’agit d’une petite pincette pas toujours chouette, le jeu en vaut largement la chandelle. En effet, vacciner votre chaton est primordial à sa santé et même à sa survie. Votre vétérinaire sera toujours présent pour répondre à vos questions sur les soins de santé de votre animal. Mais prenons le temps de faire un rapide tour d’horizon des maladies que peuvent contracter les chatons non-vaccinés.
Sevrage du chat
Pourquoi vacciner un chaton ? Simplement parce qu’après son sevrage naturel, le chaton n’est plus protégé par les anticorps de sa mère. C’est alors que les maladies peuvent croiser son chemin avec des conséquences parfois dramatiques. Les premiers vaccins vont protéger les chatons face aux trois maladies félines les plus connues : le typhus, le coryza et la leucose. Mais également face à une quatrième : la péritonite infectieuse.
Un chat auparavant en bonne santé qui contracterait une de ces maladies sans être protégé risque de véritables soucis de santé. De plus, des maladies comme le typhus sont très contagieuses d’un individu à l’autre. Alors comme le dit le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir », prenons nos précautions.
Traitons le chaton !
Votre chaton peut arriver chez vous en étant parfaitement sain. Mais certains ont déjà eu un début de vie difficile et sont attaqués par des parasites. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une fatalité : les puces, les tiques et autres parasites peuvent être traités. Mais à nouveau, pourquoi attendre ? Lors de cette première visite de votre chaton, votre vétérinaire vous conseillera sur les meilleurs anti-parasitaires et la façon de les administrer. Il s’agit d’assurer à votre chat tout le confort et les soins qu’il mérite mais cela va au-delà de sa seule santé.
Les tiques, par exemple, lorsqu’elles mordent l’Homme peuvent transmettre la maladie de Lyme… et entraîner de graves effets sur la personne infectée. Afin d’éviter tout contact avec ces insectes potentiellement dangereux pour vous et votre entourage : traitez votre animal. Dans son cabinet de Casteau, le docteur Jaucot se fera toujours un plaisir de vous aider à accueillir votre petit chat tout en répondant à vos questions de nouvel(le) adoptant(e).
Check-up, pussycat
Enfin, au cours de cette première visite, votre vétérinaire contrôlera l’état de santé général de votre petit félin. Développement de son corps, santé de sa peau, de ses yeux, qualité de sa dentition… autant de « check points » qui seront contrôlés pour anticiper d’éventuelles futures maladies et agir à temps.
Encore une fois, il s’agit d’un moment d’échange au cours duquel votre vétérinaire en profitera pour vous poser des questions sur le quotidien de votre chaton.
Son comportement comme son adaptation à son nouvel environnement seront également parcourus pour lui assurer un épanouissement complet.
Six mois
Le principe des vaccins chez les félins repose sur des rappels annuels pour les chats adultes. Afin d’être protégé efficacement, votre chaton devra cependant revenir plusieurs fois chez le vétérinaire durant sa première année d’existence. Pour quelles raisons ? Justement parce qu’il faut que son organisme assimile l’effet protecteur du vaccin. En moyenne, il retournera entre ses 6 mois et sa première année dans le but de faire son rappel de vaccin.
C’est également une nouvelle occasion pour votre vétérinaire de contrôler son bon développement ainsi que sa croissance. Une fois à l’âge adulte et ayant bien assimilé les anticorps, une visite de contrôle suffira à votre matou. C’est de cette façon que vous assurerez à votre animal adoré une vie pleine de santé et sous l’oeil bienveillant de son vétérinaire à Casteau.
Et la stérilisation ?
Maintenant que nous avons expliqué les étapes de cette première visite, il est très important pour nous de vous rappeler une intervention extrêmement importante : la stérilisation. À chaque arrivée du beau temps, c’est le même ballet incessant de chatons abandonnés. Les refuges en deviennent saturés… pour les chatons qui ont eu de la chance car beaucoup décèdent même avant d’être pris en charge par un organisme.
On pourrait croire que nous aggravons le ton de la situation cependant il n’en est rien. Faisons quelques calculs : une chatte non-stérilisée peut avoir 4 portées de chatons par an. Sur un an, cela fait en moyenne 14 à 16 chatons.
Au cours de son existence, elle mettra au monde pas moins de 150 chatons. Qui eux-mêmes se reproduiront s’ils ne sont pas pris en charge. On arrive alors à des chiffres exorbitants, des abandons, des décès ou des euthanasies de chatons innocents. Bien sûr, on sait que vous ne leur souhaitez aucun mal, c’est évident ! Mais cette prolifération de chatons engendre de graves conséquences directes et indirectes sur la population féline. Alors, mâle comme femelle : les stériliser, c’est les aimer.
We love chatons !
Dernière étape, essentielle: l’identification. La puce (CATID) est désormais obligatoire pour les chats et c’est votre vétérinaire qui vous quidera dans cette démarche.
Accueillir un petit chat à la maison peut être une source de joie intarissable. Tous les amoureux des chats vous le diront : une fois que vous avez pris l’habitude de vivre avec un matou, vous n’y reviendrez plus. En effet, comment se passer, une fois qu’on l’a connue, de la ronronthérapie, des câlins ou encore des poils partout sur votre pantalon ?
Nos chats deviennent des membres à part entière de notre famille et nous les aimons intensément – parfois jusqu’à deux décennies pour les plus chanceux. N’oubliez pas toutefois que depuis 2017 en Belgique la vente ou le don d’un un animal sur internet ou les réseaux sociaux sont interdits. Afin d’éviter les abus, il faut passer par un lieu agréé (tel qu’un élevage) ou un refuge.