La tique est un danger pour votre chien ou votre chat, car elle peut transmettre trois maladies aux conséquences très sérieuses. Faisons le point sur les gestes de prévention pour éviter le pire !

La plus connue de ces trois maladies est très certainement la maladie de Lyme. C’est également celle qui effraie le plus. D’abord parce que son délai d’incubation est très long (de deux à cinq mois) ce qui peut compliquer le diagnostic. En effet, avec le temps, il n’est pas toujours facile de faire le lien entre l’apparition des symptômes et la morsure du parasite. Pour autant qu’on l’aie repéré ! Ensuite, la maladie de Lyme fait peur parce qu’elle peut provoquer une série de symptômes: abattement, fièvre, troubles rénaux ou cardiaques et, dans une phase aigüe, des douleurs articulaires qui se révèleront handicapantes.

Les deux autres maladies amenées par la morsure d’une tique sont l’ehrlichiose et la piroplasmose, moins difficiles à diagnostiquer et qui s’en prennent aux composants du sang. Dans tous les cas, et au moindre doute, vous avez compris qu’il convient de consulter son vétérinaire pour surveiller les symptômes et prendre les mesures qui s’imposent.

Comment donc éviter d’en arriver là ? Comment prévenir les dangers amenés par la tique ? Ces questions sont d’autant plus d’actualité que les tiques pullulent quand les températures se réchauffent, c’est-à-dire entre avril et octobre… Quoi que, avec le réchauffement climatique, on en observe pendant toute l’année. D’autant qu’elles peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir.

Acte 1: éloigner la tique

Pour ne pas voir son chien ou son chat infesté, il faut commencer par des gestes de bon sens: quand c’est possible, évitez les hautes herbes ou la forêt et inspectez l’animal sous toutes ses coutures quand il rentre. Vous le savez: la tique mord sa proie et suce son sang. Elle va gonfler son corps progressivement, au fur et à mesure qu’elle se nourrit. Et sa tête finit par pénétrer le derme, multipliant ainsi les risques de transmission de maladies.

On peut donc surveiller l’animal après ses sorties mais aussi prévenir les morsures en utilisant un répulsif à base d’hydrolats et d’huiles essentielles. Ce produit ne va pas tuer le parasite, mais il va réduire le nombre de morsures et donc d’infections.

Acte 2: repousser la tique

Vous rentrez de promenade et vous trouvez une petite grosseur sur le ventre de Médor ? Si cette grosseur a d’abominables petites pattes, c’est sans doute une tique. Attention danger! Vous pouvez la retirer avec précaution mais surtout avec une pince adaptée, qui va limiter le risque que le parasite ne se casse et que la tête reste dans le derme.

Certains médicaments prescrits par votre vétérinaire vont protéger l’animal en tuant la tique qui pourrait le mordre. Attention, l’effet de ces médicaments n’est pas répulsif. Il faut donc que votre chien soit mordu pour que la tique absorbe le sang et, en même temps, la substance qui va la tuer.

Si votre chien a reçu cette protection et qu’il se fait mordre par une tique, il faut donc éviter de l’enlever avec une pince.

Acte 3: repousser la maladie

Vous pouvez donc éloigner, repousser ou tuer les tiques et leurs dangers. Vous pouvez aussi protéger votre animal contre la maladie de Lyme, qui serait difficile à diagnostiquer et dangereuse pour lui. Il s’agit d’un vaccin qui empêchera la maladie de se développer ou qui militera ses symptômes en cas d’infection. Dans tous les cas, c’est votre vétérinaire qui vous conseillera le mieux sur l’attitude à adopter, en fonction de votre animal, de ses habitudes, de l’endroit où vous vous promenez, etc.

Soyez particulièrement vigilants en cas de rougeur qui se manifeste après une piqûre !

Et d’ici là, ouvrez l’oeil ! Y compris pour vous !